VIDÉO – HERGÉ VICTIME D’UN VOL : SON FÉTICHE A VRAIMENT DISPARU !

Oui, le fétiche Arumbaya a bien été volé ! Mais ça s’est passé en…Août 1979 ! En effet, du 28 juin au 28 août 1979, donc du vivant de Hergé, s’est tenue au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles l’Exposition du Musée Imaginaire de Tintin. Cette exposition présentait des dizaines de pièces, extraites de musées belges, dont Hergé s’était inspiré dans les aventures de Tintin.

  • Par exemple une statue d’Anubis, (Cigares du Pharaon),
  • La tenue de l’homme-léopard Aniota (Tintin au Congo),
  • Une momie péruvienne (7 boules de Cristal),
  • Une trompette tibétaine (Tintin au Tibet),
  • Une pierre de Lune appartenant au Roi des Belges (On a marché sur la Lune) etc…
  • Et bien sûr la statuette péruvienne en bois en provenance des Musées Royaux d’Art et d’Histoire qui avait servi de modèle à Hergé pour son fétiche Arumbaya.

L’exposition connaît un immense succès. Le mercredi 1er août, tout comme les autres jours, les salles du Palais des Beaux-Arts ne désemplissent pas. Vers 16 heures, des témoins remarquent un homme de grande taille, d’une trentaine d’années, qui s’approche de la fameuse statuette en bois. Il la regarde longuement comme pour vérifier si elle a bien l’oreille cassée. Et soudain, sous le regard ébahi des témoins médusés, il la glisse sous sa veste et s’enfuit ! …

Que s’est-il passé ? S’agit-il d’un “coup de com” prémédité ou d’un vol pur et simple ? Immédiatement, la presse s’empare de l’affaire et souligne l’amusante analogie entre l’évènement et l’aventure imaginée par Hergé en 1935. Un journaliste va même jusqu’à espérer que, comme dans l’album, une lettre suivrait. Toujours est-il que le Palais des Beaux-Arts, comme son contrat d’assurance l’y oblige, est contraint de déposer plainte devant le parquet.

Le samedi 4 août, une lettre datée du 2 août, parvient finalement à la rédaction d’un grand quotidien bruxellois. Elle invite Hergé à se rendre le jour même sur les “lieux du crime “ à 16 heures précises, avec un album de l’Oreille cassée sous le bras, afin que lui soit restitué l’objet volé. L’album devait-il permettre au voleur de reconnaître Hergé  ? …Ou ce dernier escomptait-il une dédicace personnelle ?

On ne le saura jamais. Pourtant Hergé, toujours respectueux des formes, et amusé au plus au point par cette histoire, se prêta au jeu. Il arpenta les lieux pendant plus d’une heure, son album sous le bras, mais jamais le voleur ne se présenta ! …

Cliquez sur l’image ci-dessous pour lancer la vidéo : 

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