En 1969, les studios Belvision reçoivent une commande de la Société Générale des Minerais (une société belge, spécialisée dans le transport de métaux entre l’ex Congo Belge et le reste du Monde) pour la réalisation d’un film « institutionnel ».  Raymond Leblanc a depuis longtemps compris l’extraordinaire potentiel commercial des personnages de Hergé.

C’est Greg qui écrit le scénario et les studios Hergé sont mis à contribution et Bob de Moor est chargé de l’intégralité des décors alors que les voix sont confiées à la même équipe de doubleurs qui a travaillé sur le Temple du Soleil et le Lac aux requins.

Dans ce dessin animé, on voit, 40 ans après son aventure en Afrique, Tintin retourner au Congo devenu Zaïre pour y constater l’évolution moderniste du pays. Il y retrouve bien évidemment Haddock qui travaille maintenant pour la SGM et convoie des métaux à bord de navires partout dans le Monde.

C’est donc en sa compagnie (et celle des Dupondt) que Tintin va passer successivement par Marseille, Anvers, New York le Texas et pousser même jusqu’au Japon. Il vous suffit de regarder la vidéo ci-dessous :

Le professeur Tournesol fait une très courte apparition à la fin du film pour expliquer les besoins des sociétés modernes en métaux comme le Cuivre, le Cobalt, le Zinc etc.

Signalons que ce film a été diffusé lors de foires et salons avec des copies couleur 35 mm.

Quelques mois plus tard, en 1979, une version Super 8 fut mise en circulation et Publiart édita un livret couleurs (format 10 x 11 cm) de 48 pages reprenant, à la façon d’un roman photos, les celluloïds du film avec des légendes sous chaque case. Ce livret est devenu quasiment introuvable aujourd’hui et encore plus le film super 8.

LES TOUT PREMIERS JEANS DE TINTIN

Ce fut d’ailleurs, dans ce dessin animé, la toute première fois (quelques mois avant la sortie du dessin animé du Temple du Soleil) que Tintin apparut avec un jean. Lequel apparaîtra dans l’album Tintin et les Picaros achevé et publié quelques années plus tard.