VIDÉO : JACQUES MARTIN PARLE DE HERGÉ

C’est en 1948, que Jacques Martin crée le personnage d’Alix, le proposant aussitôt à Raymond Leblanc, directeur du Journal de Tintin. Alix l’intrépide paraît à partir du 16 septembre 1948. En 1950, Jacques Martin engage à ses côtés un jeune assistant (pour le lettrage et le coloriage), Roger Leloup, qui deviendra lui-même un auteur de bandes dessinées, en créant le personnage de Yoko Tsuno. Par la suite, c’est au tour de Michel Demarets de venir les rejoindre.

En 1953, Hergé propose à Jacques Martin de collaborer à ses studios. Refusant d’abandonner ses deux assistants, Jacques Martin est intégré avec Leloup et Demarets dans l’équipe. La participation de Jacques Martin dure dix-neuf années pendant lesquelles il travaille sur plusieurs histoires de Tintin avec entre autres Bob de Moor. Il quittera les Studios en 1972

Au début de leur collaboration, Hergé ne voulait pas d’Alix dans les pages de « son » journal. Pourtant, très vite, il dut reconnaître que ce disciple était plutôt doué. Aussi en février 1954 Hergé lui demandera de « terminer » La Vallée des Cobras, un album des aventures de Jo Zette et Joko entamé avant-guerre et abandonné à la planche vingt-cinq.

Après ce « galop d’essai », Martin était passé aux choses sérieuses, avec L’Affaire Tournesol. Selon ses dires (mais Jacques Martin n’est pas toujours digne de foi) c’est lui qui avait notamment introduit le gag du chauffeur milanais Arturo Benedetto Giovanni Giuseppe Pietro Archangelo Alfredo Cartoffoli, qui effectue dans sa diabolique Lancia, une prestation unique mais très remarquée. Il affirme également que c’est lui aussi qui a introduit le gag de la 2 CV avec les Dupond(t) dans Les Bijoux de la Castafiore.

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5 commentaires


  1. «  » »….mais Jacques Martin n’est pas toujours digne de foi ……. » » » ? ?
    Voilà un jugement « fort  » qui mériterait à l’évidence un développement explicatif …
    Merci .

    Répondre

    1. Il est admis qu’en vieillissant Jacques Martin a eu parfois tendance à tirer un peu « la couverture à lui » et à s’attribuer certains mérites.
      Voir par exemple la version qu’il a donné de l’histoire de la « fausse planche » réalisée par lui et Bob de Moor pendant l’absence de Hergé à la fin de 1965 et parue en décembre dans l’hebdomadaire suisse L’Écho Illustré.
      La version qu’il donne de l’histoire est très différente de la réalité si l’on en croit Philippe Goddin dans sa biographie « Hergé, Lignes de vie »

      Répondre

      1. Merci pour l’info ,je reprends P.Goddin tout de suite
        Cordialement !

        Répondre

          1. ENCORE MERCI ……………………………..ENCORE UN !

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