TINTIN, HADDOCK ET LES BATEAUX (VIDÉOS)

Il s’agit de l’exposition produite par le Musée national de la Marine, en collaboration avec la Fondation Hergé au Palais de Chaillot à Paris, du 21 mars au 12 novembre 2001.

Un vent de nouveauté a soufflé en 2001 sur le musée de la Marine : un embarquement très convivial attendait les tintinophiles et les amateurs de bateaux.

Avant d’arriver à l’entrée de l’exposition, le visiteur arpente une galerie qui fait remonter le temps dans l’histoire maritime (tableaux de marines, maquettes de bateaux) comme une mise en condition ; et voici qu’apparaît la grande porte métallique d’une cale de bateau qu’il faut emprunter pour embarquer ; tout de suite, l’atmosphère est évidente : bruitages et ambiances lumineuses nous font croire que nous sommes dans un port et prêts au voyage. Quelques planches originales d’Hergé donnent le ton et vont côtoyer tout au long de ce voyage des objets qui ont été source d’inspiration dans son travail.

La circulation de l’exposition emmène ensuite vers l’étrave d’un bateau : le Karaboudjan du Crabe aux pinces d’or ! Tous les accessoires sont là : caisses de bois, cordages, bruits métalliques et cris d’oiseaux, situés sur un quai pavé de grandes pierres. Quelques personnages des albums de Tintin sont présentés comme des portraits officiels de musées ; ils sont accompagnés d’un panneau d’introduction au thème abordé dans cette partie de l’exposition, signalétique que l’on retrouvera à chaque nouveau thème du parcours.

Puis entrée dans le ventre du Karaboudjan : tout de suite, par une astuce de mise en scène, une sensation de flottement sur l’eau se fait sentir dans la salle des cartes où l’on se trouve et dont les murs sont ponctués des traditionnels hublots, avec vue sur le port.

Intermède avec la projection de dessins animés de Tintin, sur l’île de L’Etoile mystérieuse reconstituée : sous le chapeau du fameux champignon géant, des pierres sont posées et servent de sièges aux petits spectateurs. Plus loin, une grand-voile sert d’écran pour une autre projection.

Quelques maquettes de bateaux précèdent des panneaux plus techniques afin d’expliquer des termes marins comme faire le point, par exemple ; ces explications sont illustrées d’objets réels que peuvent toucher les enfants : une pompe pour scaphandre, un transmetteur d’ordres, un habitacle de compas et une manche à air. Tous ces objets sont présents dans les albums d’Hergé : des images agrandies en sont extraites et exposées près des objets.

Le cheminement dans l’exposition conduit ensuite dans un décor visuel et sonore de fond marin où trône le sous-marin requin conçu par le Professeur Tournesol dans Le Secret de La Licorne et expérimenté dans Le Trésor de Rackham le Rouge, sous surveillance d’un scaphandrier ! La salle suivante contient les souvenirs du vaisseau de La licorne, tels qu’ils étaient présentés au Château de Moulinsart.

 L’exposition Mille sabords se conclut presque naturellement par un panneau où sont inscrits quelques jurons (parmi les 200 répertoriés) du Capitaine Haddock et certains sont réellement mis en vitrine, comme un moule à gaufres, une coloquinte, un scolopendre, un sapajou, un cataplasme et une chouette mal empaillée !

 

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