TINTIN QUIZ : LES BARBUS !

Il y a beaucoup de barbus dans les aventures de Tintin, à commencer par le Capitaine Haddock ! Certains sont bien connus des lecteurs de Tintin et d’autres moins… Et vous lesquels connaissez vous ? Faites le quiz pour le savoir…

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EN SAVOIR PLUS SUR LA BARBE A TRAVERS L’HISTOIRE :

A travers les siècles, la barbe a toujours porté un message. Ces dernières années, elle s’est emparée des visages masculins en Occident. Des cadres qui apprécient les jours sans rasoir en vacances et prolongent l’expérience de retour en ville, des intellos aux artistes, des hipsters aux yuccies et autres lumbersexuels (ces métrosexuels qui se prennent pour des bûcherons). Pourtant, la barbe n’a pas toujours été à la mode.

Interdite pendant la Révolution, rarissime sous le Second Empire, elle ne devient synonyme de respectabilité et de sagesse qu’à partir de la IIIe République. La Première Guerre mondiale marque un tournant: d’abord façon de désigner de vaillants soldats au front, l’expression «poilu» devient le surnom de ceux qui sont revenus à la vie civile mais avec la brutalité des tranchées, expliquent les historiens Marie Ange Auzépy et Joël Cornette, dans Histoire du poil(Éditions Belin). Dans les années 1920, seuls d’exubérants dandys et artistes exhibent une forte pilosité faciale, comme l’artiste Salvador Dali qui en fait un véritable terrain de jeu.

La Seconde Guerre mondiale aggrave la réputation du poil facial puisque la moustache se voit portée par Hitler, Hirohito, Staline ou encore Pétain. Ainsi, le visage glabre devient un symbole d’honnêteté, aux États-Unis comme en Occident. Dans les années 70, la barbe ressurgit comme marque d’une contre-culture, portée par les hippies, mais aussi les révolutionnaires cubains Ernesto Che Guevara et Fidel Castro. Après la vague minimaliste des années 1990 qui impose un visage rasé de près, on vient d’assister aujourd’hui à un fort retour du poil. Jusqu’à la nausée.

Le poil est-il devenu barbant?

Comme le souligne Christian Bromberger, professeur d’ethnologie et auteur du livre Trichologiques: une anthropologie des cheveux et du poil (Éditions Bayard), «nous avons affaire à un phénomène de mode, mais il est plus probable que nous nous dirigions vers une société hygiéniste, aseptisée, où le poil n’aura pas sa place. Dans les bandes dessinées ou les films de science-fiction, on représente d’ailleurs souvent l’homme du futur glabre des pieds à la tête.»

Cette étude britannique menée par le tout nouveau réseau social EVA pourrait annoncer un changement de mode, qui verrait le barbu à nouveau considéré comme un homme qui se dissimule.

Ci-dessous les résultats en vidéo d’une enquête sur la barbe en 2017 :

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