RETOUR SUR HERGÉ AU GRAND PALAIS (vidéos, documents, etc.)

Du 28 septembre 2015 au 16 janvier 2016 s’est tenue à Paris la passionnante Exposition Hergé au Grand Palais qui a permis à tous les visiteurs tintinophiles de pénétrer dans le processus créatif du créateur de Tintin.

Une œuvre transgénérationnelle
24 albums traduits en quelques 110 langues et régulièrement réédités depuis les années 30. Georges Remi est capable de plaire à des gens d’aujourd’hui, dans le monde entier, avec des histoires conçues dans les années trente ou quarante. Le fameux slogan, de 7 à 77 ans, inventé pour le journal Tintin, s’applique parfaitement à son œuvre qui offre plusieurs niveaux de lecture et séduit plusieurs générations.

Pour voir la Bande Annonce de l’expo, cliquez ici

Des talents de graphiste
Même s’il s’est exprimé avec un crayon depuis son plus jeune âge, Hergé n’était pas un dessinateur né. En témoignent ses premières créations, souvent maladroites, telles « Les Aventures de Totor », chef de patrouille chez les scouts, ou certaines planches de « Tintin au pays des Soviets », première aventure du reporter du Petit Vingtième. Mais dans cet album, il montre déjà ses talents de graphiste et son sens du découpage. Il joue des contrastes entre noir et blanc et n’hésite pas à dessiner une case totalement noire.

Pour lire le Dossier Pédagogique de l’Expo, cliquez ici

Le goût de la création publicitaire
Selon ses collaborateurs, Georges Rémy accordait au début plus de valeur à ses dessins publicitaires qu’aux histoires de Tintin. Il s’est toujours passionné pour le graphisme de la publicité et manifeste dans ce domaine une efficacité remarquable. Une impressionnante salle de l’exposition avait réuni ses principaux travaux publicitaires : affiches pour le Petit Vingtième, publicités pour les magasins « Au Bon Marché », logos que l’on pourrait reprendre aujourd’hui…
Avec la « ligne claire » entourant les aplats de couleur, il invente un style graphique beaucoup plus simple que celui d’autres grands dessinateurs de BD, mais redoutablement efficace, comme le montrent de grands agrandissements réalisés pour l’exposition. Le visage de Tintin est fait de cinq ou six coups de crayons.
Le sens graphique de Hergé s’exprime aussi à plein dans le découpage des cases où il a apporté une sensibilité cinématographique, multipliant les changements de cadre ou de point de vue. Hergé s’intéressait aussi à ce qu’on n’appelait pas encore les « Arts premiers ». Le célèbre fétiche Arumbaya de L’Oreille cassée est en réalité une statuette Chimu du Pérou appartenant aux Musées royaux d’Art et d’Histoire de Belgique.

Pour voir le vidéo reportage, cliquez ici

Hergé n’a pas voulu que son héros lui survive. Les aventures de Tintin ont pris fin pour toujours à sa mort le 3 mars 1983. Faire vivre Tintin et les autres personnages, « je crois que je suis le seul à pouvoir le faire », a dit Hergé. C’est une œuvre personnelle au même titre que celle d’un peintre ou d’un romancier, ce n’est pas une industrie.

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