L’aventure de Tintin au Congo s’est terminée dans le Petit Vingtième en juin 1931 et Tintin en Amérique ne sera publié que 2 mois après, en septembre 1931. En attendant, il a bien fallu mettre du « Tintin » dans les pages pour aider les jeunes lecteurs à supporter cette longue attente.

C’est pourquoi furent publiés des articles rédactionnels sut Tintin, sous la plume de Jam, mais illustrés par Hergé.

Pour preuve celui paru dans le Petit Vingtième du 31 juillet 1931, sous le titre : « Le Petit Vingtième chez Tintin »

Celle visite dans au domicile de Tintin nous permet d’apprendre des choses surprenantes sur notre ami.

L’interview réalisée par Jam nous dévoile par exemple :

• Que Tintin aime décorer son intérieur. Plutôt que de se rendre dans les nombreuses manifestations et dîners organisés en son honneur il préfère rester chez lui pour aménager et décorer son « home », comme il dit. Il est d’ailleurs en train d’aménager 2 pièces en « chambres congolaises » dont les murs seront ornés de défenses d’éléphants, de cornes de buffles, de peaux d’animaux sauvages… Rien n’est oublié, pas même les « sandales congolaises » ni surtout le chapeau en raffia !
• Que Tintin est ambidextre et se sert aussi bien de sa main gauche que de sa main droite. Il manie le marteau aussi bien avec l’une qu’avec l’autre. Utile quand on est un jeune reporter aventureux.
• Que, contrairement à son créateur (qui fumait facilement son paquet de Craven A par jour), Tintin ne fume pas : ni cigarettes, ni cigare, ni pipe… Pas la moindre bouffée d’une plante qu’il juge « néfaste et dangereuse ».
• Que Milou, quand il est à Bruxelles, exige de porter un élégant collier pour bien se démarquer « des chiens de ruisseaux » qui eux, se promènent sans collier.
• Que ce même Milou passe son temps chez le voisin d’à côté où il conte ses aventures à un brave épagneul très admiratif (nul doute que Milou, doit en rajouter un peu).
• Et bien d’autres choses encore…