Les Pélicans Noirs (chefs d’entreprise, hauts fonctionnaires, hommes de loi, hommes de médias, élus locaux et nationaux) constituent à Bordeaux une « caste » bien à part, ce qui ne les empêche pas d’avoir eu droit à un long reportage télévisé lors d’une émission sur TINTIN.

La Syldavie est leur eldorado, la Bordurie, une menace contenue, mais le Bordelais demeure leur plus prestigieuse conquête… En fait il s’agit d’une association qui regroupe des fanatiques de Tintin. Mais ils sont très peu nombreux puisque le nombre de membres ne peut de toute façon pas excéder le nombre d’albums.

Vingt-quatre, pas un de plus. Selon mes dernières informations, ils ne sont pas encore au complet pour le moment, et décidés à opérer une sélection serrée.

Après le concert triomphal de la Castafiore (cliquez sur le mot pour le voir en vidéo) à l’Opéra de Bordeaux le 1er avril 2001, (soirée pendant laquelle Alain Juppé, ancien Premier ministre et Maire de la ville, s’est vu remettre l’Ordre des Pélicans Noirs, expressément créé à cette occasion), la confrérie est passée à la phase 2. Stratégie oblige, les Pélicans Noirs progressent à pas de velours… Leur ambition est que Bordeaux devienne la capitale incontestée des Pélicans Noirs (sans pour autant offenser les voisins Syldaves). Pour ce faire, ils ont demandé à Alain Juppé de baptiser une des artères de la ville d’un nom en rapport avec Tintin. On attend toujours…

Irréprochables ? Que nenni ! Certains d’entre eux, on le chuchote entre les rangs, ne respectent pas LA règle de base : à chaque intervention publique, l’honoré Pélican Noir se doit en effet d’insérer une allusion à Tintin dans son discours, même lorsqu’il s’agit d’un enterrement. Les autres recommandations relèvent plus de la logique que d’une discipline de fer. Honorer les déjeuners-rencontres, qui ont lieu tous les deux mois et ne pas se prendre au sérieux.

Au fil des saisons, le cercle s’agrandit. À son rythme. Les places sont chères. Non pas que l’inscription soit onéreuse, maïs il faut réellement montrer patte blanche pour espérer y entrer. Une femme fait désormais partie de cette espèce de volatiles étranges et intrigants.

Le 21 novembre 2016, les Pélicans Noirs ont mené à bien le procès par contumace de « Roberto Rastapopoulos ». Celui-ci s’est tenu au tribunal de commerce présidé par le Président Gérard PERRE. Le procès s’est déroulé devant un parterre de 175 personnes et de très nombreuses personnalités qui ont voté à la quasi-unanimité la culpabilité du prévenu.

Pour en savoir plus dur et voir la vidéo, cliquez sur l’image ci-dessous :