Cette étude est réalisée grâce à la précieuse collaboration de notre ami Pierre Philipon et porte sur la totalité des aventures de Tintin, des Soviets à l’Alph-Art. Ne sont relevés ici que les médias (journaux, radios…), qu’ils soient fictifs ou réels.
L’OREILLE CASSÉE
Pages 1 et 2 de L’Oreille cassée, on entend une radio anonyme relater le vol d’un fétiche au musée ethnographique. Ceci a le mérite d’être mentionné ici, mais n’étant pas citée, ne nous attardons pas sur ce média dont on ne connait pas le nom.
Il faut attendre la page 42 pour voir un vendeur de journaux nommer L’Écho de Sanfacion ! Sans grandes modifications d’images, cette séquence est visible page 88 dans l’album noir et blanc.
L’ÎLE NOIRE
La première page de L’Île Noire commence par une vignette montrant une coupure de presse, mais uniquement dans la version originale en noir et blanc.
Sans doute la découpe de l’histoire pour sa réduction à 62 pages a eu raison de cette suppression. Un petit arrêt sur les pages 54 et 55 de la version couleurs correspondant aux pages 117 à 121 de la version originale.
Ce reportage télévisé est émis par une chaîne inconnue, sans doute la BBC. Mais il est intéressant de remarquer que dans l’édition intermédiaire de 1943, la retransmission est en couleurs… Dans la reprise de l’album en 1965, l’image sera de nouveau en noir et blanc.
Comme souvent, les exploits du reporter sont relayés par les médias en fin d’ouvrage. Dans cet album, la page 62 en couleurs et 123 dans la version originale, de larges coupures de presses relatent le dénouement de l’affaire des faux monnayeurs.
Une précision, cependant, entre les différentes versions : Version originale noir et blanc ainsi que l’édition couleurs de 1943 montrent la une du The Morning News, alors que dans la dernière version de 1965, il s’agit de The Daily Reporter ! Par contre, pour tenir dans les 62 pages dans les deux versions en couleurs, la coupure de presse ne prend plus une page entière. C’est là, entre autres, que l’on remarque l’intérêt de posséder les 3 éditions de cette aventure.
LE SCEPTRE D’OTTOKAR
Dans Le Sceptre d’Ottokar, une radio est citée : Klow P.T.T. C’est une retransmission du Kursall de Klow, d’un concert auquel participe Bianca Castafiore de la Scala de Milan. Nous n’aurons plus connaissance de cette de station de radiodiffusion par la suite.
En fin d’album, il est très intéressant de comparer l’édition originale et la version couleurs. La découpe des textes par rapport aux images est largement différente. De plus la version en noir et blanc nous donne un indice sur la station retransmettant la cérémonie de la Saint Wladimir. Si vous observez bien le micro du speaker nous voyons les lettres : P.K.B. Ce qui veut dire… je n’en sais rien, ce doit être simple et très compliqué à la fois ! Seul le « K » peut correspondre à Klow, pour le reste ?!!!
L’OR NOIR
C’est un curieux album que Tintin au pays de l’or noir. Abandonné au moment de la guerre, Hergé a dû revoir son scénario une première fois, puis les événements au proche orient ayant évolué, le fond de cette guerre du pétrole s’est vu modifié. De ce fait il y a trois versions différentes de cette aventure. À noter que la pagination des deux éditions en couleurs est différente de la page 15 à la page 20. Mais le propos ici est de relever les médias. Or il ne s’agit pas d’information pour commencer cette aventure (page 1), mais les Dupondt écoutent la radio en voiture où est diffusée une publicité (réclame, disait-on à l’époque) pour la société Simoun, d’après la chanson de Charles Trenet : Boum, quand votre cœur fait boum…
Page 3, Tintin lit les informations alarmantes sur la situation internationale. Nous ne connaissons qu’une partie dans les deux éditions en couleurs, car celle parue dans Le Petit Vingtième nous montre Tintin lisant le journal mais ne nous en faisant pas profiter !
Chez le Señor Oliveira, Tintin branche la radio pour écouter les nouvelles. Le hasard le fait entendre une station qui retransmet l’air des bijoux interprété par Bianca Castafiore, puis glisse sur des postes étrangers avant de tomber sur une station francophone.
Une nouvelle fois, le dénouement de l’affaire de l’essence faisant explosion est relaté par les médias et, page 62, c’est la radio qui fournit ces informations.
LE CRABE AUX PINCES D’OR
Une station de radio (anonyme) apprend à nos amis que le cargo Karaboudjan a péri corps et biens. Nous sommes à la page 34 du Crabe aux Pinces d’Or.
Radio centre est cité vers la fin de l’histoire (page 61) où nous écouterons une causerie du Capitaine Haddock sur le sujet « l’alcool ennemi du marin… » Cette séquence se prolonge sur la dernière page de l’aventure où Haddock sera pris d’un malaise pour avoir bu… un verre d’eau !
Permaliens
Bonjour comment connaître la valeur des journaux tintin