HERGÉ ET … RODIN… PICASSO… RUBENS

Hergé semble interpréter à sa façon ces 3 grands artistes dans ce gag de Quick et Flupke intitulé « Si j’avais un million » et publié le 1er février 1934 dans Le Petit Vingtième.

Rien que dans une seule case, Flupke est entouré d’une énorme toile signée Rubens et qui le représente en cavalier, à la chasse à courre ; d’une statue de lui, en pied, due à Rodin ; et de son portrait par Picasso.

Formellement, le Rubens est méconnaissable alors que le Rodin et le Picasso sont, eux, stylistiquement assez vraisemblables. Par contre, Hergé rend le Rubens ridicule en dessinant le cerf, hilare, courant derrière le chien, le cheval et le chasseur sans que ceux-ci ne s’en rendent compte, tandis qu’il fait une parodie d’un portrait que Picasso aurait pu peindre. Ni Rubens, ni Picasso ne sont pris au sérieux. Mais peut-être est-ce dû à la prétention et au snobisme du Flupke nouveau riche ?

© Publication réalisée à partir d’un article publié dans la Revue « Hergé », réalisée par Moulinsart en 2008

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