Nous avons tous en mémoire le fakir Cipaçalouvishni des Cigares du Pharaon et la séquence chez le Maharadjah de Rawhajpoutalah. Il fait partie de nos cauchemars de jeunesse, quoiqu’il soit moins terrifiant que Rascar Capac.  

Il est en réalité un des principaux membres de la bande des trafiquants d’opium que Tintin affronte et il n’hésite pas à utiliser de redoutables pouvoirs paranormaux : ses dons d’hypnose contre lesquels on ne peut rien, son habileté à copier les écritures, ses talents musicaux, ses dons de dresseur de cordes, sa précision dans le tir à la sarbacane, mais surtout, sa ruse et sa détermination. Et c’est lui qui décoche aux victimes les fléchettes de radjaïdjah, le poison qui rend fou. Avec Rastapopoulos, il enlève le fils du maharadjah de Rawhajpoutalah, avant d’être capturé à son tour.

Toujours est-il que le fakir ne supporte pas de s’asseoir sur les coussins d’un confortable canapé. Il est mieux sur sa… planche à clous !

Pour cette publication j’ai trouvé de précieuses informations dans le blog de Vincent Rixhon, que je vous recommande :

Et les objets ont été réalisé par un passionné Michel Gougeau qui les avait tous présentés lors d’une superbe exposition lors de la réunion annuelle des Amis de Hergé en mars 2007