À l’inverse d’autres ruminants, à l’instar de la vache qui est peu expressive, le lama utilise énormément ses oreilles et sa bouche. Quand les lamas sont énervés, ils vont commencer par rabattre leurs oreilles en arrière. Puis, avec leur bouche, ils vont faire des claquements de langues. Les borborygmes créant un excès de salive, le lama va gonfler les joues, puis cracher la salive excédentaire. Un geste de défense qui reflète son agacement.

Quand il est énervé, le lama rabat ses oreilles en arrière et fait claquer sa langue, produisant de la salive qu’il conserve dans sa bouche. Si nécessaire, un deuxième crachat, à la texture bien plus agressive, est envoyé (il peut envoyer le liquide jusqu’à trois mètres de distance). Celui-ci est vraiment nauséabond, puisqu’il correspond à une vomissure de jus de rumen verdâtre. Composé d’une régurgitation, ce «vomi» acide et nauséabond fait presque toujours fuir sa cible. Si ce n’est pas le cas, le lama attaque alors physiquement. 

Dans l’immense majorité des cas les lamas se crachent dessus entre eux. Ils ne le font sur les hommes que si vraiment ces derniers les ont cherchés pendant longtemps. Il faut vraiment les avoir agacés et avoir voulu faire monter leur colère.

À noter à propos des lamas qu’avant le débarquement des Espagnols sur le continent sud-américain, il s’agissait du seul animal domestique. Il était alors utilisé comme bête de somme, mais aussi tué pour sa fourrure et sa viande. En revanche, il ne pouvait être monté car il ne peut pas porter plus de 20 kilos.