LES CIGARES DU PHARAON 1934 : UNE ABSENCE REMARQUÉE

L’aviez-vous remarqué ? Tout au long des 127 pages de l’album noir et blanc paru en 1934, pas la moindre pyramide à l’horizon !

Album noir & blanc de 1934 : pas de pyramides !

On a l’impression que Hergé réduit l’Égypte à la portion congrue alors qu’à l’époque les Pyramides sont très à la mode suite à la découverte du Tombeau de Toutânkhamon par Howard Carter, l’égyptologue anglais qui avait été chargé d’effectuer ces fouilles par Lord Carnarvon. De plus, on parle aussi beaucoup de l’Égypte en raison de la malédiction du pharaon, appelée aussi malédiction de Toutânkhamon (à laquelle Philémon Siclone, fait allusion), dont les médias et les journaux de l’époque relayent abondamment la légende.

Les pyramides, si chères au lecteur occidental des années 30, ne font même pas partie du décor de la première édition des Cigares du pharaon. Elles n’apparaîtront que dans la version en couleurs, parue en 1955, soit vingt-deux ans après !

Version couleurs de 1955 : les pyramides sont enfin représentées…

Encore sont-elles placées au milieu de dunes, suivant une représentation exotique faisant fi de la réalité (les pyramides de Guizeh (Khéops, Khéphren et Mykérinos, ainsi que le Sphinx) sont construites sur un plateau rocheux situé à quelques kilomètres du Caire.

Enfin, signalons pour être tout à fait précis que si aucune pyramide n’apparaît dans l’album noir et blanc, Hergé les a quand même représentées sur la superbe couverture du Petit Vingtième du jeudi 12 janvier 1933 lors de la prépublication de l’aventure.

 

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