Qui dit « commerce international » dit… concessions. Une grande partie de l’intrigue du Lotus bleu se situe dans la concession internationale, à Shanghai. Depuis le milieu du XIXe siècle et la fin de la seconde guerre de l’opium, la Chine comptait vingt-six concessions étrangères sur son territoire suite à la signature de « traités inégaux ». Il s’agissait d’enclaves territoriales sur lesquelles l’État chinois abdiquait ses droits à l’égard des étrangers. Américains, Britanniques, Français, Belges… mais aussi Russes, Portugais, Japonais, Allemands...
L’accès aux concessions était strictement gardé, à grand renfort de barbelés. Démuni de ses papiers d’identité, Tintin en fait les frais au cours de son aventure. Les policiers britanniques refusent de le laisser passer « Inutile d’insister, my boy ! Il faut des papiers en règle pour pénétrer dans la concession« .
Enfin, si des policiers chinois sont visibles dans l’album, ils sont surtout présents pour réguler la circulation. Les garants de l’ordre à l’intérieur de la concession internationale sont… indiens !
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