LE PORTE-MANTEAUX « PERROQUET » DE THONET

À la page 19 de l’album des Picaros, Hergé a dessiné un des très célèbres porte-manteaux de Michel Thonet. Ce sont les célèbres « perroquets », ainsi nommés en raison de la ressemblance des patères élégamment courbées avec des perroquets rangés autour de leur perchoir.

L’Autrichien Michael Thonet a 23 ans lorsqu’il s’inspire des méthodes ancestrales des tonneliers et des bateliers pour travailler le bois en le courbant sous l’effet de la vapeur.

Et en 1819, il ouvre un atelier pour mettre en application ses recherches. Partant d’un bloc de hêtre rouge, il le tranche dans le sens de la longueur et de l’épaisseur en suivant le fil du bois jusqu’à obtenir une tige la plus fine et la plus longue possible qu’il met à tremper dans une étuve. Après une demi-heure, il la retire et l’introduit dans un moule en fonte incurvé à sa demande pour lui donner la forme qui deviendra définitive après séchage. Il crée ainsi, en 1840, des meubles aux courbes étonnantes : chaises, tables, coiffeuses, guéridons, étagères, et, pour le café de Vienne de Madame Daum, une quantité importante de portemanteaux. En 1842, il dépose un brevet de « cintrage du bois dans les formes » qui lui vaut une médaille à l’exposition de Londres.

 

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