QUAND HERGÉ RENDAIT HOMMAGE A UNE EAU DE TOILETTE MASCULINE

L’aviez-vous remarqué ? Dans Tintin et les Picaros, à la 4e page, Hergé a représenté, dans la salle de bain du Capitaine Haddock, un flacon d’eau de toilette célèbre et particulièrement reconnaissable. Le reconnaissez-vous ?

Il s’agit d’Eau Sauvage de Christian Dior

Eau Sauvage de Dior, une icône de la parfumerie

Premier parfum masculin chez Dior, Eau Sauvage est un classique intemporel qui, depuis plus de 50 ans, demeure d’une modernité absolue.

Dès sa sortie, en 1966, ce parfum connaît une immense carrière. Eau Sauvage reste l’un des parfums masculin les plus vendu dans le monde, séduisant autant les hommes que les femmes. Un flacon sobre et luxueux aux angles arrondis cerclé du fameux bandeau emblème. Eau sauvage (dont le flacon est l’œuvre de Pierre Camin) fut rapidement considéré comme l’incarnation même de l’élégance au masculin.

Sa fragrance très harmonieuse affiche un parfait équilibre entre la discrétion et le caractère. Cela se caractérise par une odeur fraîche et chyprée aujourd’hui devenue légendaire. Eau Sauvage est certainement le parfum masculin le plus emblématique du 20 siècle tant sa fraîcheur intense et sa masculinité ont fait de lui l’icône des années 60.

Eau Sauvage a su traverser le temps, intact de modernité. Raffiné et puissant, sophistiqué et frais, Eau Sauvage creuse les nuances d’une masculinité fascinante et sublime une signature solaire.

Un parfum-mythe dont la fraîcheur zestée de Bergamote San Carlo, exclusive à l’Eau Sauvage, se mâtine d’Hédione (une molécule issue du jasmin) et d’odeurs aromatiques de maquis méditerranéen.

C’est à Cabris, dans les collines touffues de l’arrière-pays grassois, qu’Edmond Roudnitska a composé l’Eau Sauvage en 1966. Inspirée par la beauté brute du maquis méditerranéen, la signature solaire de l’Eau Sauvage est imprégnée des arômes frais de cette nature généreuse.

Sur les dessins réalisés par l’affichiste René Gruau pour la campagne de l’Eau Sauvage de Dior, on découvre la paire de mollets à la pilosité bien fournie d’un homme habillé d’une seule paire de mules, une silhouette saisie de dos dans l’entrebâillement d’une porte, puis ce même personnage en train de marcher, un drap de bain jeté sur l’épaule.

On surprend alors l’esquisse d’un sourire, un regard frondeur, ceux d’un Bob Morane qui aurait jeté dans le panier à linge sale sa tenue de baroudeur pour prendre enfin soin de lui. Avec humour, en quelques traits et trois déambulations domestiques, Gruau traduit l’évolution des codes de la masculinité. L’homme reste viril, mais le machisme a du plomb dans l’aile. Sa gestuelle s’est affinée, son univers, affranchi de contraintes trop pesantes, s’est féminisé.

Le packaging, modernisé en 2004, arbore désormais une teinte blanc et argent.

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2 commentaires


    1. Bonjour Alain.🤣😅🤣😅😊
      Me voici démasqué ! Vous avez tout compris…
      Oui, je me désintéresse complètement de Tintin et de Hergé. Ce blog n’est qu’un prétexte pour recevoir des produits des annonceurs
      en contrepartie de placement produits.
      C’est ainsi que ma cave est pleine de bouteilles de Loch Lomond,sans parler de boites de crabes
      Que je bénéficie d’un abonnement à vie à Paris Flash
      Que je ne fume plus que des Cigares Flor Fina qui me sont livrés par palettes
      Etc…
      Je m’arrête là car l’énumération serait trop longue.
      En tout cas, Bravo pour votre perspicacité

      Répondre

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