« En bien des points, le fidèle compagnon ressemble au capitaine Haddock : râleur, bavard, irritable et têtu, vantard, gaffeur et malchanceux, il y a du capitaine en ce chien difficile  » Si Milou laisse apparaître de temps en temps un goût pour l’aventure, il penche plutôt pour une vie pépère et ne comprend pas toujours les élans à la Don Quichotte de son maître. Sa générosité et sa fidélité le contraignent à sortir de l’oisiveté et à suivre bon gré malgré Tintin dans ses aventures. Son flair, sa fidélité et son courage permettront souvent à Tintin de se tirer d’affaires et d’échapper au danger.

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Depuis sa première apparition, en 1929, son rôle est essentiel dans les “Aventures de Tintin”. Très attaché à son maître, il sait faire preuve de courage quand il faut le protéger des perpétuels dangers qui le menacent : qu’il s’agisse de mettre en fuite un assaillant (homme ou bête) ou de le délivrer lorsqu’il est prisonnier, (en rongeant les liens ou trouvant la clé) Milou est ainsi capable d’initiatives nombreuses et salutaires.

Certes, Milou n’a pas que des qualités. Sa personnalité compte quelques défauts : il se montre parfois vantard, (mais peut-être ne s’agit-il que d’une légitime fierté canine ?), il manifeste aussi régulièrement sa gourmandise. Cela commence dès “Tintin chez les Soviets”, où on le voit attablé, dans une auberge à Berlin, devant une portion gigantesque de saucisses et d’os. On le retrouve aussi dans “L’Étoile Mystérieuse” engloutissant un chapelet de saucisses ou devant une casserole de spaghettis. Mais le poulet reste, semble-t-il, son met favori (“Trésor de Rackham le Rouge”, “Ile Noire”, “Tintin au Tibet”).

Mais il n’y a rien qui plaise autant à Milou qu’un os de belle taille. Il manifeste dans ce domaine une véritable passion , prêt à tout pour obtenir ce régal. Cet amour immodéré le conduit parfois à des conflits cornéliens. C’est ainsi qu’il lui faudra choisir entre un os et le sceptre syldave, ou encore un os et le message de détresse pour la lamaserie. Enfin, Milou présente aussi un sérieux penchant pour l’alcool. Outre le whisky, il boit aussi du champagne, du rhum et du cognac (mais jamais de vin !). Ce penchant s’est révélé assez tard et même accidentellement. Reconnaissons cependant que la plupart du temps, il ne profite que des “retombées”.

Etes-vous un Milou ?

> Comment reconnaît-on les Milou au travail ? 

Milou, c’est cette partie de nous qui cherche à bien jouer son rôle et à réaliser ce qui est planifié, celle qui est sage, prudente, pragmatique et vigilante. Notre côté Milou nous invite à prendre du recul et à voir les choses avec objectivité. Les personnes à dominance Milou sont calmes et discrètes. Elles sont rarement les premières à prendre la parole et ne s’expriment que si elles le jugent nécessaire. Il est donc important d’aller chercher leur avis. Elles aiment assumer un rôle de soutien dans lequel elles organisent, font les suivis nécessaires en cas de difficulté. Elles possèdent un bon esprit d’analyse. C’est un atout quand on dispose de temps. Mais, en période d’urgence, elles vont hésiter, préférer la réflexion à l’action. Il est conseillé de leur fournir des données précises et du temps pour réfléchir. Elles seront ainsi plus efficaces. Elles aiment connaître les paramètres de leur rôle. Dans une réunion, elles posent des questions structurantes : qui, quand, comment, combien… Elles sont équitables. Elles apprécient un environnement normé, détestent déroger aux règles et sont horripilées par les traitements de faveur. Elles remettent rarement un projet en question, sauf s’il est irréaliste

> Ce qui les stresse :

Les changements non planifiés, les situations émotionnelles, le manque de temps et l’imprécision dans les rôles, les objectifs, ne pas être impliquées dans les décisions qui ont un impact sur leur travail.

> Ce qui peut coincer : 

Il arrive que le besoin de prudence paralyse les grands Milou au point qu’ils choisissent la sécurité plutôt que le risque, ce qui les fait passer à côté d’opportunités. Si leur besoin de structure n’est pas comblé, la situation peut devenir un cauchemar.