COMMENT HERGÉ A ÉVITÉ LE PIRE

Ne croyez pas que je sois devenu fou à cause d’une piqûre de « radjaïdjah », l’emploi de telles expressions est volontaire.

Vous vous souvenez tous de l’indien à la pirogue dans L’Oreille Cassée, vous savez ce guide poltron chargé de conduire Tintin au Pays des Arumbayas et qui l’abandonne lâchement en pleine jungle.

Eh bien, lors de sa toute première apparition dans Le Petit Vingtième, le 5 novembre 1936, lors de la prépublication de l’aventure, Hergé l’avait baptisé CARAJO, histoire sans doute de faire couleur locale.

Mais lors de la parution de l’album en noir et blanc, l’année suivante, en 1937, son nom est devenu CARACO !

Tout simplement parce qu’entre-temps, Hergé avait appris que le mot Carajo en espagnol, désigne (d’une façon plus triviale) la verge ! Qui plus est, en Amérique du Sud, région où se déroule l’aventure, le mot signifierait : Putain ou Bordel… On comprend que lors de l’édition de l’album Hergé le transforme en Caraco (il s’agit d’un vêtement féminin)… Et tout rentra dans l’ordre…. Caramba !

D’où l’intérêt de posséder la collection des Petits vingtièmes !!!

Il n’en demeure pas moins que le personnage de Caraco/Carajo a eu les honneurs de la couverture de l’album !

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2 commentaires


  1. Excellent détournement (peut-être encore visible sur la Toile) d’ « Un faux graphiste » où Caraco abandonne un Tintin cynique et raciste… Les Ed. Moulinsart au bout de 6 mois environ invitèrent « Un faux graphiste » à cesser: « Vous vous êtes bien amusé mais la plaisanterie a assez duré. » Dommage ! Szut en « Jean-Marie » inconscient car drogué aux méta-amphétamines n’ était pas mal non plus…

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