UN GRAND MERCI À TOUS… MAIS LES MEILLEURES CHOSES ONT UNE FIN

Rafaël et sa maman remercient tous les généreux « donateurs » qui ont très généreusement contribué au lancement de sa collection, à présent il va pouvoir prendre connaissance de chaque livre reçu, il va se plonger dans chaque illustration de Hergé pour rêver encore un peu plus, il va pouvoir découvrir davantage grâce à ses lectures… Grâce à vous tous il a tant à apprendre sur Tintin, chaque objet aura son petit article consacré sur le groupe Facebook de Rafaël :

Cliquez sur l’image pour accéder au Groupe de Rafaël

Sa maman Mélissa s’engage à remercier personnellement chaque personne par voie postale et publier tous les petits moments « Tintinesques » de Rafaël.

Il faut désormais que Rafaël puisse aussi se rendre compte que chaque objet a une vraie valeur et qu’être un collectionneur c’est aussi apprendre la patience et savoir qu’une collection se construit sur la durée et sur l’investissement et que cela ne doit pas tomber du ciel…

Encore Merci à tous ! L’occasion de publier à nouveau cette réflexion de notre ami Thomas Sertillanges

Extrait du blog de notre ami Thomas Sertillanges, (auteur comme chacun sait de l’excellent livre « La vie à Moulinsart » en date du 30 octobre 2006 Pour consulter le blog : http://www.laviequotidienneamoulinsart.fr/

Chercher, trouver, partager… Du premier objet acheté – ou reçu en cadeau – à la recherche de sens.

–              Celui de chercher d’abord : se promener dans les foires aux vieux papiers, errer le long des allées des brocantes de quartier, musarder entre les rayons des boutiques spécialisées, c’est toujours l’occasion de rencontres, de discussions entre passionnés.

–              C’est ensuite le bonheur de trouver ce que l’on cherchait – et le plus souvent, ce que l’on ne cherchait pas, et l’on s’offre… quand l’ombre tutélaire du banquier ne vient pas vous rappeler au raisonnable ! Au fil des années, la collection prend de l’ampleur, et le collectionneur, face à l’ampleur du choix, devient plus sélectif et tente de donner un sens – sinon du sens – à ses recherches.

–              Enfin, après avoir ordonné tant bien que mal ces trésors, le troisième bonheur du collectionneur, plus intense car moins égoïste, est celui du partage, de ces moments où il ouvre les livres, déroule les affiches, et laisse ses amis s’approcher des vitrines tout en racontant sa passion pour Tintin.

Et puis arrive un jour où l’on se rend compte que des semaines et des mois peuvent passer, dévorés par la vie quotidienne – et pas celle de Moulinsart ! – sans avoir eu à jouer au guide de son musée personnel. A bien regarder derrière les objets, c’est bien de la poussière qui s’amoncelle ; on ouvre un placard, et on retrouve des objets dont on n’avait même plus le souvenir, qui gisent là au fond, inutiles et dérisoires. À quoi servent-ils, entassés ainsi ? Objets inanimés, n’êtes-vous pas en train de perdre votre âme dans cette obscurité plus profonde que l’oubli ?

Alors, progressivement, insidieusement presque, on finit par s’avouer qu’il faut trouver une solution. Celle de vendre ?

« C’est à la fois très simple et très compliqué ». Très simple car il suffit d’appeler un expert, qui viendra avec une camionnette et des cartons et qui, avant de partir avec force remerciements, vous laissera dans une pièce aux murs désertés, avec entre les mains un chèque… Et c’est là que ça se complique. Ce n’est pas le montant qui est en cause, c’est juste que l’on aura vendu une part de soi, oh certes pas la plus précieuse, mais la plus inutile, et l’on sait bien depuis Cyrano, que « c’est bien plus beau quand c’est inutile ».

Alors ? Alors trouver quelqu’un, le propriétaire d’un hôtel, d’un restaurant, d’une brasserie, et qui trouverait géniale l’idée de décorer son lieu d’une manière originale, rendant ainsi un bel hommage à Tintin.

Pour le collectionneur, il ne s’agirait pas d’une vente mais d’un partenariat, et il aurait grand plaisir à concevoir cette exposition ; pour la collection, la dispersion ainsi évitée, elle conserverait son intégrité, elle pourrait même continuer à se développer, et elle serait accessible au plus grand nombre. Et là, le plaisir du partage serait chaque jour renouvelé.

Si quelqu’un se sent concerné par ce texte et ce projet, qu’il me le fasse savoir.

Thomas Sertillanges

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Un commentaire


  1. Quel bel article et je rejoins tout à fait Thomas…Merci Jean-Luc 😊

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