SCEPTRE D’OTTOKAR : TOUJOURS CE SOUCI DU DÉTAIL JUSTE CHEZ HERGÉ

En Août 1938, Commence dans le Petit Vingtième, la publication d’une nouvelle aventure de Tintin :  Tintin en Syldavie… Tout au début de l’histoire, le Professeur Halambique, Sigillographe de réputation internationale, présente sa collection de sceaux à Tintin.

Dont un qu’il estime particulièrement curieux : celui du Roi de Syldavie. Sur le sceau apparaît clairement une devise : Eih bennek, eih blavek. Et, chose étonnante, le professeur déclare ignorer la signification du texte. Je ne connais malheureusement pas encore la signification du texte, dit-il à Tintin.

Parution dans Le Petit Vingtième du 11 août 1938

Cette affirmation est d’autant plus surprenante qu’il prétend dans la case suivante entretenir d’excellentes relations avec l’Ambassadeur de Syldavie et qu’il s’agit même d’un de ses très bons amis. Nul doute que ce dernier, lui aurait donné la traduction, ne serait-ce que pour éviter un pénible voyage en avion à ce professeur déjà âgé.

Hergé s’est certainement rendu compte de cette petite erreur puisque, un an plus tard, lors de la parution de l’album en noir et blanc, il a corrigé le texte qui devient cette fois : C’est l’un des rares sceaux de ce pays qu’on connaisse.

Parution album Noir & Blanc de 1939
Parution album couleurs de 1947

Une fois de plus, on constate que Hergé ne laissait vraiment rien passer.

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