En 1985, Ronald Poelmeyer, a publié une étude dont le titre était « Tintin a-t-il été au Tibet », éditée en tirage limité (3 000 exemplaires seulement) aux Éditions Lambiek, dans laquelle il passe en revue les aspects de l’aventure tibétaine de Tintin pour les soumettre à une analyse critique.
L’auteur, universitaire spécialisé dans la « Tibétologie » se basait essentiellement sur la documentation photographique que Hergé avait été susceptible d’utiliser.
Signalons qu’une première version de cette étude a été publiée en 1979 aux Pays Bas et qu’un exemplaire a été envoyé à Hergé. Ci-dessous la lettre de réponse de Hergé, présentée à la fin de l’ouvrage :
On y découvre l’explication de l’auteur sur les trois expressions (Pöh-Prying – Weï-Pyiong – Khor-Biong) qui ont un sens ironique :
- « Ne soyez pas crédule comme un paysan de Pôh-Prying « , la ville de Poperinge, en Flandre occidentale, ne possède pas moins de trois églises (bel exemple de dévotion !)
- « Quand on pense qu’il est myope comme une taupe de Weï-Pyiong« , le village de Wépion est renommé pour la culture de ses excellentes fraises qui ne sont pas menacées par les taupes qui ne voient « bien » que ce qui est enfoui, mais rien de ce qui est en surface comme le moine Foudre Bénie.
- « Bienvenue au monastère de Khor-Biyong« , le village de Corbion (près de Bouillon) cache un monastère inaccessible au public où on ne peut résider comme c’est le cas dans Tintin au Tibet
il est inutile « d’expliquer » le mot « Charahbang » : Char à bancs