Au tout début du Sceptre d’Ottokar, c’est en se promenant avec Milou dans le Parc du Cinquantenaire, dans une allée déserte, que Tintin découvre la serviette oubliée par le professeur Halambique.
Le site fut construit en 1880 pour le 50ème anniversaire de l’indépendance de la Belgique. Les grandes allées conduisent au Pavillon des Passions humaines dessiné par Victor Horta, au Musée royal de l’Armée et d’Histoire militaire, aux Musées royaux d’Art et d’Histoire et à Autoworld. Au sommet des trois arches triomphales, un quadrige de bronze et un panorama avec vue imprenable sur tout Bruxelles.
À la fin du XIXéme siècle, la Belgique nouvellement indépendante est en plein essor économique et industriel. Le roi Léopold II, rejoint par la bourgeoisie dirigeante, a la volonté de doter Bruxelles d’infrastructures, de parcs et de monuments prestigieux dignes d’une capitale. À l’approche du cinquantième anniversaire de la révolution de 1830 qui a entraîné l’indépendance de la Belgique, le choix d’un terrain pour y organiser les célébrations se porte sur le champ de manœuvres de la garnison de Bruxelles situé sur le territoire de la Commune d’Etterbeek.
Le parc est construit autour d’une porte de ville à trois arches que les Bruxellois appellent les Arcades du Cinquantenaire. Plusieurs musées l’entourent : les Musées de l’armée, le Musée de l’aviation, le Musée de l’automobile, et les Musées royaux d’art et d’histoire qui présentent de vastes collections d’objets et des reconstitutions de sites de tous les continents
L’esplanade qui s’étend devant le Palais du Cinquantenaire sert régulièrement à l’organisation d’événements de toutes sortes concerts, festivals, manifestations, fêtes, feux d’artifice, évènements sportifs, etc.
LES (TOUJOURS) UTILES PRÉCISIONS DE NOTRE AMI
PIERRE RUBENS :
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