OMAR BEN SALAAD : DJELLABA IMMACULÉE ET TRAFIC D’OPIUM

Le personnage d’Omar Ben Salaad (« Salade de homard », dont le nom a été soufflé à Hergé par son ami Jam), apparaît pour la première fois le 30 juillet 1941 dans les pages du journal Le Soir qui publiait à l’époque les aventures de Tintin sous forme de strips quotidiens avant qu’elles ne soient éditées en albums noir & blanc. 


Il apparaîtra bien  plus en majesté dans l’album, puisqu’il fera l’objet d’un superbe Hors texte pleine page à la page 49.

Hors texte première version dans l’album noir & blanc

 

Hors texte version actuelle. Preuve s’il en est que Hergé cherchait toujours à améliorer ses illustrations.

Brun, trapu, le visage mangé par une barbe épaisse, ce puissant personnage (« …le plus gros négociant de Bagghar est riche… très riche ! Il a un palais magnifique, des chevaux, des autos, des terres immenses dans le Sud. Il possède même une machine volante, un avion… « ) est apparemment très pieux (Hergé nous le montre se rendant à la mosquée sur son âne, précédé d’un serviteur). 
En fait sous sa djellaba immaculée et ses allures débonnaires, cet opulent commerçant est en réalité à la tête d’une organisation de trafic d’opium.

Ci-dessous la documentation extraite des archives de Hergé, ayant servi à Hergé pour l’un des premiers Hors Texte couleurs. concernant Omar Ben Salaad se dirigeant vers la mosquée sur son âne.

Partagez si ça vous a intéressé
  • 117
  •  
  •  
  •  
  •  
    117
    Partages
  • 117
    Partages

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.