L’invention du scaphandre remonte aux XIXème siècle. Voici le détail de la tenue :

Le casque : qui est divisé en deux parties : d’abord la pèlerine qui est la partie pectorale, fixée à la combinaison elle laisse passer la tête par une ouverture circulaire. Ensuite le bonnet qui est le casque et couvre la tête, il se visse à la pèlerine ou bien, pour les scaphandres de plus grandes profondeurs, il s’attache à cette dernière par le biais de boulons. Signalons que le casque du scaphandre utilisé par Tintin dans cet album est un modèle ayant réellement existé. Il s’agit d’un « Denayrouze 1889 ». Premier modèle à ne pas voir le bonnet fixé à la pèlerine par des boulons mais par le biais d’un crochet. (Information trouvée en visitant l’exposition Mille Sabords au Musée de la Marine en 2001).

Le narguilé : C’est le tube qui relie le bonnet à la surface, où une pompe envoie l’air dans le tube, jusqu’au scaphandrier. Rappelez-vous des Dupontd !!!

La ligne de vie : le cordage qui servait à descendre et remonter le scaphandrier.

La peau de bouc : la combinaison étanche, en toile caoutchoutée. Elle est reliée à la pèlerine par des boulons.

Les gants : constitués de caoutchouc épais

Les semelles de plomb : qui aidaient le scaphandrier à rester debout (10 à 20 Kg). Ce sont elles qui ont donné leur surnom aux Scaphandriers, qu’on appelle « Les pieds lourds ».

Si vous vous passionnez pour les scaphandres, courez-vite à Espalion dans l’Aveyron, sur la place du marché se trouve le « Musée du scaphandre », unique son genre :

http://www.tourisme-espalion.fr/fr/decouverte/index.php

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